mercredi 8 avril 2009

Revue de presse

Le Bien Public - mercredi 8 avril 2009 
Interview de François SAUVADET, député et président du Conseil Général 


Hôpital : « une situation insoutenable »

LBP. - Que pensez-vous de la situation du centre hospitalier intercommunal Châtillon-Montbard ?
F.S. - « Le dossier du CHI et plus généralement de la présence hospitalière, nous préoccupe depuis des années. J'ai demandé à ce que l'on sorte très rapidement de cette situation insoutenable. Il en découle des tensions entre Châtillon et Montbard et tout cela doit s'arrêter.
Nous avons apporté plus d'1 500 000 euros pour accompagner le site de Châtillon. Qui le sait ? On a obtenu que des projets d'établissements soient établis, on aura un scanner… qui le sait ? Je souhaite que l'hôpital de Châtillon et tous les ensembles hospitaliers de haute Côte-d'Or structurent l'offre de soins et répondent aux besoins de la population. Il faut faire de l'hôpital de Châtillon un fer de lance en matière d'imagerie médicale, avec scanner, mammographe...; faire un pôle de consultation de spécialistes ; développer tout ce qui concerne la protection infantile (pré et postnatale) ; avoir une véritable unité de soins continue ; répondre aux nouveaux défis (accompagnement de fin de vie, maladie Alzheimer…) ».


« C'est parce que c'est difficile qu'il ne faut pas renoncer »

« Enfin, il faut garantir à l'hôpital de Châtillon une prise en compte des urgences. C'est pour moi une exigence première. Toujours est-t-il qu'en juillet, il faut que l'on soit sorti de cette spirale qui n'est bonne pour personne et suscite des inquiétudes légitimes. Il faut continuer à travailler dans ce que j'appelle un arc hospitalier (Semur, Montbard, Châtillon et les hôpitaux locaux), tout en partant des besoins de la population. Nous avons réussi à créer entre nos hôpitaux locaux un réseau qui est un exemple de coopération. Il nous faut poursuivre le travail pour aboutir au même résultat et consolider l'offre de soins Mais ça passera incontestablement par la coopération entre tous».